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L’ACFÉO, L’ACFO et l’AFO

juin 22, 2015

ACFÉO

L’ACFÉO a eu son baptême de feu lors de la crise du Règlement 17. En 1917, l’ACFÉO réussit à rassembler sur la colline Parlementaire à Ottawa des milliers d’écoliers réclamant l’intervention du gouvernement fédéral contre le Règlement 17. L’Association intente plus de 200 recours en justice sur
cet enjeu primordial à la survie de l’Ontario français. Des représentants se rendent à Rome et à Londres plaider leur cause. Mais ce n’est qu’en 1927 que le Règlement est abandonné, à la suite des recommandations du rapport Merchant-Scott-Côté. Le français redevient la principale langue
d’enseignement dans les écoles franco-ontariennes. Puis sévit la crise économique de 1929 et l’ACFÉO est confrontée à des problèmes qui débordaient du monde de l’éducation. Cela lui donne l’occasion de développer des liens privilégiés avec d’autres organismes. Avec l’encouragement de l’ACFÉO, plusieurs organismes voient le jour, dont l’Union des cultivateurs franco-ontariens, l’Association des commissaires des écoles bilingues de l’Ontario, l’Association de la jeunesse franco-ontarienne, la Fédération des associations de parents et instituteurs.

ACFO

En 1969, l’ACFÉO est renommée l’ACFO. À l’éducation, s’ajoutent maintenant des enjeux tels la santé, les arts et la culture. Elle met sur pied un programme d’animation socioculturelle et huit centres d’animation régionaux, subventionnés par le gouvernement fédéral. Dans les années qui suivent, l’ACFO produit des mémoires et des études et organise des colloques. En 1977, elle présente un plan d’action et détermine 32 objectifs qui gravitent autour de trois domaines principaux : la politique, l’éducation et le bilinguisme. De 1982 à 1984, l’ACFO mène une vaste opération communautaire et réussit à faire adopter un premier plan de développement global.

AFO

En 2006, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario voit le jour, née de la fusion officielle de l’ACFO et de la Direction Entente Canada communauté-Ontario (DECCO). Sa première assemblée générale a lieu à Mississauga. En 2008, l’AFO présente deux mémoires, l’un au Comité sénatorial permanent des langues officielles dans le cadre d’une étude sur la culture et l’autre devant le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes sur l’Accord de collaboration. Elle présente aussi un mémoire au CRTC dans le cadre d’un examen des services de radiodiffusion de langues anglaise et française dans les communautés francophones et anglophones minoritaires du Canada, conjointement avec le
Mouvement des intervenant.e.s en communication radio de l’Ontario (MICRO). Encore en 2008, l’AFO pilote une mobilisation provinciale en vue d’assurer le retrait d’un projet de règlement du ministère de la Santé et des Soins de langue durée. Et finalement, en 2009, l’AFO lance une campagne de promotion des services en français, la première depuis la mise en oeuvre de la loi en 1989. Aux grands thèmes de l’éducation, la culture et la santé s’ajoutent maintenant l’accueil, l’inclusion et l’établissement des nouveaux arrivants ainsi que la reconnaissance de leurs compétences.

Texte tiré du site Web de l’Assemblée de la francophonie

Visionnez cette capsule du Réseau du patrimoine franco-ontarien au sujet de la fondation ACFÉO, ACFO et AFO :

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