Retourner au 400 jours du 400e

Caroline Bisson

juillet 19, 2015

Caroline Bisson. Photo : James Netz. Source : site Web de Caroline Bisson.

Caroline Bisson. Photo : James Netz. Source : site Web de Caroline Bisson.

Caroline Bisson a grandi dans la Basse-Ville d’Ottawa avec sa mère, ses deux sœurs et une collection de perruches cockatiels. À cette époque déjà, elle adorait le chocolat, les jeux de mots, et le patin à roulettes (un ancêtre du ski de fond style libre)… mais pas les sports d’hiver. Elle a fréquenté les écoles Ste-Anne et Francojeunesse et complété le programme de danse moderne à l’école secondaire De-La-Salle. Au fil du temps, grâce à Passe-Partout, Paul Demers, la FESFO et le Festival franco-ontarien, ses racines francophones se sont creusées. Peu importe où elle se trouve dans le monde, son cœur reste toujours bien ancré en Ontario français.

Photo retrouvée sur le site Web de Caroline Bisson.

Photo retrouvée sur le site Web de Caroline Bisson.

Ses études

L’athlète est diplômée en science politique et en histoire de l’Université d’Ottawa (1997) et en journalisme de l’Université Napier (2004) en Écosse. Son cheminement académique est ponctué de séjours prolongés en France et en Espagne, puis en Écosse et en Alberta où elle a travaillé quelques années comme journaliste. Au cours de cette période, la course à pied et le Ultimate (frisbee) font partie de son quotidien, mais pas le ski de fond. C’est à 10 ans, après deux sorties sur sa toute première paire de skis (usagés), qu’elle met une croix définitive sur le sport. Elle préfère rester au chaud à lire les aventures d’Alice plutôt que d’avoir de la neige plein les mitaines à force de planter dans le décor hivernal. Mais tout va changer en 2007 alors qu’elle fait la rencontre de José, son ingénieux partenaire de vie….

Lui-même adepte du ski de fond style libre, son premier coup de génie consiste à offrir à Caroline un équipement de ski neuf. Misère! Elle atterrit au stationnement P8 du Parc de la Gatineau avec deux bateaux accrochés aux pieds. Elle peste tout au long de sa première ascension, incapable de faire trois poussées sans perdre le souffle et l’équilibre. Mais elle finit par s’y faire… grâce à de nombreux soupers romantiques dans les refuges du Parc.

2009

Photo retrouvée sur le site Web de Caroline Bisson.

Photo retrouvée sur le site Web de Caroline Bisson.

Au début de 2009, Caroline Bisson est diagnostiquée d’une tumeur maligne à l’omoplate gauche. Malgré des opérations successives à l’épaule, la tumeur récidive et elle est finalement amputée du bras, de l’épaule et d’une partie de la cage thoracique. C’était le 21 avril 2009.

Le même jour, elle fait la connaissance d’Oscar Copperfield, son bras fantôme. Ils se font la guerre pendant plusieurs mois au bout desquels il devient un allié. C’est un baromètre émotif extraordinaire : il s’agite lorsque son esprit est préoccupé, il se contracte et s’endolorit lorsque son cardio est dans l’tapis, et il se détend lorsqu’elle est en heureuse compagnie.

Caroline Bisson vue de dos. Photo : James Netz. Source : site web de l'Université d'Ottawa, pavillon Tabaret.

Caroline Bisson vue de dos. Photo : James Netz. Source : site web de l’Université d’Ottawa, pavillon Tabaret.

Pourquoi les Jeux paralympiques

Selon Caroline c’est pour le défi, l’aventure, satisfaire sa curiosité, faire de nouvelles connaissances, le plaisir de skier…  En décembre 2010, elle rencontre deux skieurs de retour des Jeux de Vancouver. Ils l’entraînent à des compétitions locales et elle y prend goût.  En janvier 2012, Ski de Fond Canada l’invite à participer à une Coupe du Monde de ski paranordique où elle obtient des points de Coupe du Monde. C’est à ce moment que le projet paralympique prend son envol…

Texte traduit, adapté et tiré du site Web de Caroline Bisson.

Visionnez ce vidéo de TFO 24.7 à son sujet :