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Georges Vanier

février 16, 2015

Photo de Georges Vanier, prise par le photographe Yousuf Karsh en 1943. Source : vaniercollege.qc.ca

Photo de Georges Vanier, prise par le photographe Yousuf Karsh en 1943.
Source : vaniercollege.qc.ca

Né le 23 avril 1888, Georges Vanier a été élevé à Montréal (Québec). Après ses études secondaires, il a fait son entrée au Collège Loyola, où il a obtenu un baccalauréat ès arts (études classiques) en 1906. Il a ensuite fréquenté l’Université Laval, obtenant un diplôme en droit en 1911. Bien qu’il ait été admis au Barreau la même année, il a songé à devenir prêtre catholique. Toutefois, il a plutôt décidé de s’enrôler dans l’Armée canadienne au cours de la Première Guerre mondiale. Georges Vanier a été membre fondateur du 22e bataillon canadien-français du Corps expéditionnaire canadien (qui allait devenir le Royal 22eRégiment) et a reçu la Croix militaire en 1916. En 1918, il a été blessé par balle à la poitrine et aux deux jambes lors de la bataille de Chérisy (France), à la suite de quoi il a malheureusement eu la jambe droite amputée. En 1919, il a reçu la Croix militaire pour sa bravoure, et l’Ordre du service distingué. En 1924, il a été promu lieutenant-colonel, avant de prendre le commandement du Royal 22e Régiment un an plus tard.

Georges et Pauline Vanier devant Rideau Hall. Source : vaniercollege.qc.ca

Georges et Pauline Vanier devant Rideau Hall.
Source : vaniercollege.qc.ca

 

Georges Vanier a épousé Pauline Archer le 29 septembre 1921. Ils ont eu cinq enfants.

Georges Vanier a entrepris sa carrière diplomatique en 1921, devenant aide de camp du gouverneur général lord Byng de Vimy. En 1928, il a joué un rôle dans la délégation militaire du Canada pour le désarmement auprès de la Société des Nations. En 1939, il est devenu l’envoyé extraordinaire du roi et ministre plénipotentiaire en France, fonctions auxquelles il a dû renoncer après l’invasion du pays par l’Allemagne nazie. En 1942, il a été promu major-général et, deux ans plus tard, il est devenu le premier ambassadeur du Canada en France.

Bien que certains Québécois aient eu l’impression que Vanier avait trahi son patrimoine français en devenant gouverneur général, rien n’était plus faux. Lorsqu’il a fait son entrée à Rideau Hall, il a demandé que des panneaux bilingues soient installés aux portes principales. Dans nombre de discours, il a essayé d’écarter le séparatisme du Québec en soulignant à quel point l’unité canadienne aiderait anglophones et francophones à vivre ensemble en paix.

Georges Vanier, vers 1965. Source : vaniercollege.qc.ca

Georges Vanier, vers 1965.
Source : vaniercollege.qc.ca

Malgré sa piètre santé cardiaque, Georges Vanier a parcouru le Canada avec son épouse, encourageant les gens à aspirer à ce qu’il y avait de mieux dans la vie. Il a institué en 1962 la médaille Vanier de l’Institut d’administration publique du Canada, et en 1967, les prix Vanier décernés à de jeunes Canadiens éminents. Il a aussi été chef scout du Canada et a établi la Conférence canadienne de la famille.

Le 5 mars 1967, Georges Vanier est décédé d’insuffisance cardiaque, mais l’héritage qu’il a légué aux Canadiens durera encore longtemps.

– Tiré du site des Bourses d’études supérieures du Canada Vanier