Le cœur d’un empire
juillet 29, 2015
Désirant profiter des richesses du Nouveau Monde, François 1er, roi de France, ordonne que les explorations françaises en Amérique du Nord s’intensifient. Il choisit Jacques Cartier pour ce nouveau voyage. Sa mission est de découvrir de nouvelles terres où l’on raconte que l’or et les métaux précieux abondent. Cartier doit également tenter de découvrir un passage navigable vers la Chine. Comme d’autres explorateurs européens partis à la recherche du passage pouvant les conduire jusqu’en Chine, Jacques Cartier se butte à l’Amérique du Nord. Il y rencontre des Autochtones qui désignent ces terres sous le nom de « Canada ».
La Nouvelle-France commence au début en 1604 alors que le Sieur de Monts secondé par le cartographe Samuel de Champlain et accompagné d’environ 75 hommes quittent la France et s’installent dans la petite Île Ste-Croix, à la frontière actuelle du Nouveau-Brunswick et du Maine.
Après l’Acadie, c’est dans la vallée du fleuve Saint-Laurent que les Français fondent une « Nouvelle-France ». Les explorations sur le nouveau territoire se multiplient favorisant le développement de nouvelles possibilités commerciales, la création de villes et de postes où s’installent les colons français et leurs descendants. Vers le milieu du 18e siècle, la Nouvelle-France est à son apogée et s’étend de l’Acadie jusqu’aux Rocheuses et de la Baie d’Hudson jusqu’au Golfe du Mexique. Si certains Français sont venus pour s’enrichir et trouver la gloire au profit du roi de France, d’autres sont venus « semer un monde nouveau » et « une nouvelle nation ».
La Nouvelle-France cesse d’exister après la conquête de 1760 et sa cession définitive à l’Angleterre est confirmée lors de la signature du traité de paix de Paris en 1763. Enfin, la France vend la Louisiane aux États-Unis en 1803, sous Napoléon Bonaparte.
Texte tiré du site Web de l’Écho d’un peuple, sommaire de la rubrique : Les explorateurs – Le Canada et la Nouvelle-France.