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Le commerce des fourrures

mai 27, 2015

Source : Site web magasine en ligne : The Scientist.  Description : une transaction de traite des fourrures entre européens et autochtones.

Source : Site web magasine en ligne : The Scientist.
Description : une transaction de traite des fourrures entre européens et autochtones.

La fourrure du castor est la plus en demande car en Europe, la mode est au chapeau de castor. On apprécie surtout le castor gras ou castor d’hiver dont la fourrure est plus fournie que celle du castor d’été. Mais les marchands européens se montrent également intéressés par toutes sortes d’autres fourrures. Dans ce grand commerce, les Autochtones sont les fournisseurs et les finisseurs des fourrures (préparation et séchage des peaux). Certaines tribus jouent également un rôle d’intermédiaires entre des fournisseurs autochtones et les Français. Les coureurs des bois et divers traiteurs, recrutés parmi les habitants de la Nouvelle-France, sont les intermédiaires principaux. C’est parmi les Français de la métropole (France) que l’on retrouve les manufacturiers et les consommateurs de fourrures, de même que les fournisseurs de biens d’échange européens. L’histoire du commerce des fourrures est marquée par la concurrence que se livrent les Français d’une part, les Hollandais et les Anglais établis sur la côte Est américaine et sur la baie d’Hudson d’autre part. Généralement, les fourrures rapportent beaucoup plus aux Autochtones si elles sont cédées aux Anglais plutôt qu’aux Français. Mais les Français déploient énormément d’efforts diplomatiques et militaires et réussissent à s’attacher la collaboration de nombreuses tribus. En Nouvelle-France, tous peuvent s’adonner à la traite, à condition que toutes les fourrures soient dirigées vers les comptoirs des détenteurs du monopole : la Compagnie des Cent Associés (1627 à 1663), la Compagnie des Indes occidentales (1664 à 1674) et le gouvernement royal de 1674 à la fin du Régime français. On tente bien de contrôler l’exploitation de la ressource et la circulation des personnes par un système de permis, qu’on appelle des congés. Pendant la majeure partie du Régime français, il faut obtenir un congé des autorités coloniales pour partir vers les Pays d’en haut. On craint que les habitants délaissent leurs terres pour s’adonner au commerce des fourrures. Mais malgré toutes les ordonnances qu’on émet à ce sujet, et toutes les tentatives pour punir les contrevenants, le commerce illégal est très répandu. Il est en effet très difficile de contrôler les allers et venues de chacun dans les vastes étendues sauvages que constituent les Pays d’en haut.

Article tiré du Centre de recherche sur la civilization canadienne française, site passeport.

La capsule de MICRO en manifeste pour autant.

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