L’épopée La Vérendrye
mai 31, 2015
Explorateur et commerçant de fourrures
Né à Trois-Rivières en 1685, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye est issu d’une famille de notables. Ce père de six enfants a été militaire puis agriculteur. Ce n’est qu’à 40 ans qu’il devient véritablement explorateur et commerçant de fourrures. Avec ses fils, il est le premier Français à explorer les terres et voies navigables à l’ouest du lac Supérieur à la recherche de la fameuse mer de l’Ouest.
Il pousse ses fils jusqu’en Saskatchewan, au Wisconsin, au Dakota et au Wyoming. S’il est habile diplomate auprès des nombreux peuples indiens de ces territoires, il n’est pas un homme d’affaires féroce, ni un grand meneur.
Le premier père du Manitoba
En cinq années et huit mois seulement, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye portera le nom du roi de France dans les vastes étendues de pays inconnus, agrandira la colonie et augmentera le commerce. Il est considéré, à juste titre, comme le premier père du Manitoba. On lui doit notamment le détournement du commerce des fourrures, que les Indiens pratiquaient jusque-là avec les Anglais, vers la baie d’Hudson, au profit de la Nouvelle-France, et vers Montréal. Il contribue également au recensement des Indiens et de leurs
dialectes dans les régions qu’il découvre et y établit de nombreux forts français.
Le fils à la suite du père
Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye est reconnu comme le découvreur de la chaîne de montagnes Rocheuses. Mais c’est son fils, Louis-Joseph, qui est le premier Français à voir les hautes montagnes, dans le Wyoming actuel, le 1er janvier 1743.
Le 30 mars, il pose une plaque de plomb sur une éminence et sous une pyramide de pierre, rappelant la prise de possession du territoire du Dakota du Sud au nom du roi de France. On ne la retrouvera que le 16 février 1913, soit 170 ans plus tard.
Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye meurt à Montréal en 1749, alors qu’il s’apprête à repartir pour une nouvelle expédition vers l’ouest. Son fils Louis-Joseph périt dans un naufrage au large du Cap-Breton en 1761.
Article tiré du site Web de Radio-Canada, section De remarquables oubliés.
Écoutez cette bande-sonore du CD « L’empreinte francophone racontée » au sujet des La Vérendrye :