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L’Université de l’Ontario français comme projet d’avenir !

novembre 19, 2015

Les consultations pour les États généraux sur le postsecondaire ont été l’occasion pour réaffirmer
que la création d’une université francophone en Ontario est plus que jamais l’objectif
du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO).
Entretien avec Geneviève Latour, coprésidente du RÉFO (360TFO – 22 oct. 2013).

Afin que les Franco-­Ontarien.ne.s puissent assurer leur plein épanouissement, il leur faut la capacité de gérer leurs propres programmes universitaires. Grâce à la reconnaissance de l’autonomie des Franco-Ontarien.ne.s au niveau scolaire et collégial dans les années 1980 et 1990, la communauté francophone de l’Ontario s’en est sortie plus forte, plus unie et mieux outillée pour assurer l’épanouissement de sa langue et de sa culture. En ce sens, les étudiant.e.s de l’Ontario français revendiquent la complétude institutionnelle pour les Franco-Ontarien.ne.s par l’établissement d’une université de langue française en Ontario.

Le 10 février 2015, des représentant.e.s du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), de L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (L’Assemblée) et de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) ont demandé à la première ministre Kathleen Wynne de s’engager à créer une nouvelle université de langue française en Ontario. Comme première étape, les trois organismes ont demandé à la première ministre et à son gouvernement de nommer, au cours de la prochaine session parlementaire, un Conseil des gouverneurs transitoire chargé d’assurer le démarrage de cette université d’ici 2018.

**Mise à jour : Le 19 novembre 2015, le Projet de  loi 104, Loi de 2015 sur l’Université de l’Ontario français sera débattu en deuxième lecture à Queen’s Park.

Pour en savoir plus sur le projet, visitez le site du RÉFO – onglet #universitéFO.

Pour en savoir plus sur le Projet de loi 104, visitez le site de l’Assemblée législative de l’Ontario.

Texte et vidéo tirés du site du RÉFO.