Narcisse Cantin
juillet 7, 2015
Né sur une ferme du comté de Huron, en Ontario, le 7 juillet 1870.
À partir de 1900 jusqu’à son décès, Narcisse M. Cantin préconise un système de canalisation depuis Montréal jusqu’aux Grands Lacs. Il tente pendant 40 ans de convaincre, sans succès, les autorités canadiennes à croire que ses projets d’infrastructures auraient pour résultat le rapatriement de milliers de Canadiens français partis aux États-Unis.
Dans les années 1920, il propose aussi un barrage hydro-électrique à Beauharnois utilisant les chutes sur le fleuve Saint-Laurent entre Lac Saint-Louis et Montréal. Il rêve de construire une grande cité avec un port sur le lac Huron, un canal la reliant au lac Érié (près de Port Stanley), une ligne ferroviaire, des centrales électriques et des industries. La ville de Saint-Joseph aurait dominé ce que Narcisse Cantin voyait déjà comme la voie maritime.
Il réussit à créer le village de Saint-Joseph et attirer des colons. Le village a connu son apogée entre 1915 et 1920 alors que s’y trouvaient une scierie, une briqueterie, une usine de fabrication de tuyaux d’orgues, une maison de vin, une boucherie, un bureau de médecin et quelques hôtels.
Son rêve d’une voie maritime ne se réalise pas de son vivant, mais la Voie maritime du Saint-Laurent voit le jour en 1958. Aussi Narcisse Cantin est-il reconnu comme le père de la voie maritime.
Marié et père de famille, il est décédé à Saint-Joseph (Ontario) le 15 janvier 1940.
Saviez-vous que ?
Une plaque commémorative provinciale érigée par la Fiducie du patrimoine ontarien se dresse à la mémoire de Narcisse M. Cantin dans le village de Saint-Joseph. Elle est située à la jonction des routes 21 et 84.
Une thèse de maîtrise, une pièce de théâtre, un fonds d’archives et un musée commémorent les idées et la mémoire de ce visionnaire.