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Victor Barrette

mai 21, 2015

 Carte postale de l'Oncle Jean [Victor Barrette] adressé « À mon filleul » [Jean Ménard], Ottawa, 9 août 1944, verso. Source : Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Jean-Ménard (P63), P63/3/4.

Carte postale de l’Oncle Jean [Victor Barrette] adressé « À mon filleul » [Jean Ménard], Ottawa, 9 août 1944, verso.
Source : Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Jean-Ménard (P63), P63/3/4.

Il est né à Joliette (Québec) le 20 mai 1888. Il enseigne la littérature et l’histoire à Joliette et à Rigaud, puis il entre en 1921 au journal Le Droit d’Ottawa où il est journaliste et chroniqueur pendant 37 ans. Il dirige successivement les pages agricole, littéraire, religieuse, cinéma, éducation, jeunesse et femme. Ses chroniques pour la jeunesse, qu’il signe du pseudonyme d’Oncle Jean, marquent sa carrière d’animateur de la vie et de la culture franco-ontarienne. Instigateur du projet des « Croix de Cartier » qui s’élèvent à près de 900 croix dans les cours d’école au Québec et en Ontario, il participe à la fondation de l’Union des cultivateurs franco-ontariens (1929) et il encourage dès 1937 la création de sections juvéniles de la Société Saint-Jean-Baptiste, au sein de laquelle il préside à la création de plus de 300 sections pour jeunes. En outre il est président diocésain des Ligues du Sacré-Cœur. Membre de l’Ordre du mérite scolaire franco-ontarien à titre « très méritant » (1953), médaillé de l’Ordre de la fidélité française et de la Société du Bon Parler français.

Époux de Florence Marion (v. 1899-1968) et père de 4 enfants, il meurt à Ottawa le 15 août 1958 à l’âge de 70 ans.

Page couverture du livre de Victor Barrette, Pour une école nationale. Un modeste essai : la section juvénile, Ottawa, 1940. Source : Université d'Ottawa, CRCCF,Collection générale, BRO1940-32.

Page couverture du livre de Victor Barrette, Pour une école nationale. Un modeste essai : la section juvénile, Ottawa, 1940. Source : Université d’Ottawa, CRCCF,Collection générale, BRO1940-32.

Saviez-vous que ?

Plus connu sous le nom d’Oncle Jean, pseudonyme qu’il utilise comme journaliste et chroniqueur au journal Le Droit, c’est grâce à ses chroniques pour la jeunesse que Victor Barrette devient, au milieu du siècle dernier, un des plus dynamiques animateurs de la vie et de la culture franco-ontariennes. Il participe à la fondation de l’Union des cultivateurs franco-ontariens, au sein de laquelle il préside à la création de plus de 300 sections pour jeunes.

 

Texte : Jean Yves Pelletier